Que s’est-il passé à Nokia ?
Nous sommes tous au courant que Nokia à une certaine époque été la marque leader des téléphones, actuellement elle a cédé sa place à d’autres marques, nous témoignons de l’émergence de l’Iphone développé par l’entreprise américaine « Apple », Samsung développé par le conglomérat coréen « Samsung » et plusieurs autres marques.
La multinationale finlandaise n’a pas su suivre cette vague de technologie qui a bouleversé le monde du High-tech. En choisissant de garder sa place avec une inadaptation de l’évolution du marché, la diversification des demandes ainsi que le changement du comportement du consommateur, Nokia a cédé sa place aux autres marques.
Par ailleurs, Nokia a essayé de se rattraper après les chutes de ses ventes en développant le modèle smartphone : Nokia Lumia, mais la course était déjà gagnée.
Les analyses de cette expérience partagent quelques points qui ont imposé cette fin :
- - Concurrence rude
- - Concurrence disposant d’un avantage concurrentiel solide
- - Peur du changement
- - Non adoption de la nouvelle technologie
- - Manque des prévisions ou prévisions non fondées
- - Inadaptation aux exigences du consommateur
Revenons maintenant aux écoles.
Certaines écoles ont commencé à utiliser la nouvelle technologie au niveau de la gestion, de l’apprentissage, de la communication, de la promotion et de la gestion de la relation client ; D’autres écoles n’ont pas osé sortir de leurs zones de confort.
Que pourrait-il se passer ?
Nous allons reprendre tous les points faibles qui ont coûté à Nokia sa place de leader.
- La concurrence rude : Effectivement, les écoles aussi connaissent une rude concurrence que ça soit de la part des écoles marocaines, de nouvelles écoles franchisées ou des écoles proposant des formations reconnues à l’international.
- La concurrence disposant d’un avantage concurrentiel solide : Les écoles franchisées accumulent plusieurs avantages (Budget, notoriété internationale, programme, moyens matériels et logistiques, une grande expérience à l’international …)
- La peur du changement : De nos jours, nous constatons qu’il existe toujours des directeurs d’écoles très réticents aux changements. Ils se contentent des anciennes méthodes d’apprentissage, gestion et communication ; Ils se contentent du chiffre d’affaires réalisé sans viser loin. Mais ce qu’ils ignorent, c’est le risque qu’ils attirent avec cette peur, résistance, stagnation et refus du changement.
- La non adoption de la nouvelle technologie : En 2019, à l’ère des Smartphones, des applications et de la digitalisation, il existe des écoles qui refusent d’attraper cette vague d’évolution tandis que d’autres sont conscientes du danger à courir tout en retardant ou ignorant cette évolution.
- Manque de prévisions ou prévisions non fondées : Les écoles doivent aussi faire des prévisions ? La réponse est OUI ! Le terrain vide à côté, ou même dans le quartier voisin est un risque énorme pour une école ! Des prévisions à propos de la concurrence, de l’abandon de certains professeurs au milieu de l’année scolaire, du changement de programme ou décision ministérielle, d’accident au sein de l’école… Tout doit être calculé ! Ceci est primordial pour garder sa pérennité, évoluer le Business et fleurir le chiffre d’affaires.
- Inadaptation aux exigences du consommateur : La société marocaine à évolué, les parents d’aujourd’hui travaillent, occupent des postes et ne sont pas tout le temps disponibles comme auparavant. Une inadaptation entre ce que l’école propose et ce que les parents cherchent engendre une fuite de clients surtout si l’école se base toujours sur le cahier de correspondance et les appels téléphoniques pour informer les parents et que ces derniers doivent toujours se déplacer pour demander des informations de la scolarité de leurs enfants tandis que leurs collègues au boulot reçoivent toutes ses informations en double clic sur leurs smartphones avec le moindre effort et sans perte de temps.
Les écoles comme tout autre business risquent de vivre la même expérience « NOKIA » . Donc, dans un monde qui change à grande vitesse, être à l’écoute et s’adapter au changement au bon timing n’est plus un choix.